Impact du prescripteur dans la prise de décision et le déroulé d'un coaching

Impact du prescripteur dans la prise de décision et le déroulé d'un coaching

Dans la sphère privée, il arrive parfois que l’entourage, ami ou conjoint, conseille, voire préconise un coaching au regard d’une situation, d’une traversée difficile sur le plan professionnel et prenne le rôle de prescripteur. 
En entreprise, le DRH, le responsable de la gestion des talents, les managers, les n+1 sont prescripteurs de coaching auprès des salariés dans le cadre de mobilité professionnelle, de développement de leadership, de prise de poste, de restructuration, etc. 
Dans les deux cas, la prescription est louable et légitime mais il faut que le bénéficiaire en comprenne les motifs et les opportunités. En effet, un coaching peut faire « peur » : le bénéficiaire peut appréhender le changement issu du coaching, ne pas être prêt à l’envisager : « Pourquoi maintenant ? Qu’est-ce que cela cache ? » .
Il est essentiel que la prise de décision de faire un coaching émane de celui qui va le suivre. Cette décision doit se fonder sur une réflexion personnelle qui prend en compte le contexte, analyse les motivations fondatrices et envisage les perspectives possibles de changement liées à cet accompagnement.
La prise de décision fait partie du process du coaching : l’engagement dans une volonté de changement prend sa source dans la prise de décision. 
Le prescripteur doit respecter le temps de réflexion et de maturation du futur coaché qui prendra seul sa décision.
Si tel n’est pas le cas, ce dernier se sentira « forcé », sa réflexion court-circuitée, les motivations fondatrices n’auront pas eu le temps d’être posées et il risque fort d’être « pollué » par une crainte consciente ou inconsciente d’éventuels motifs sous-jacents d’un tel coaching. La vision positive d’éventuels changements liés à l’accompagnement risque d’être altérée.
Et les effets s’en ressentiront directement sur le déroulé du coaching : faible implication, faible confiance en son coach, manque d’authenticité et d’honnêteté lors des séances : un coaching peut être par conséquent non efficient pour le coaché. 
En entreprise, un schéma structuré communément nommé « réunion tripartite » initie le coaching et permet d’instaurer une relation triangulaire entre le prescripteur, le coaché et le coach. Ce cadre permet à chacun des protagonistes de clarifier leurs demandes, leurs attentes et de pouvoir avancer dans le respect et la confidentialité. 
La décision de recourir à un coaching est donc personnelle et individuelle : personne ne peut décider à votre place d’initier un changement professionnel. 
Vous êtes décidés ? Alors, saisissez l’instant. La hardiesse a du génie, de la puissance, de la magie. Osez, et le reste viendra. Commencez, et le travail se fera.” — Goethe (1749-1832)

Si vous voulez comprendre comment nous accompagnons nos clients en coaching, contactez- nous ici ou envoyez nous un email à  Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

C. LazBounatirou

 

 

UN BURN-OUT ? C'EST BRULER DE L'INTERIEUR, SE CONS...
Décider: le paradoxe du choix

By accepting you will be accessing a service provided by a third-party external to http://harmonymobility.com/